LA MORT, LA DESTINÉE DE L’ÂME APRÈS LA MORT
Monseigneur Jean Kovalevsky (1905 - 1970)
Il est excessivement curieux d’étudier la mentalité, non seulement des athées mais des gens dits « religieux », voire pieux. J’ai malgré tout l’expérience, car je suis prêtre : Les gens viennent vers moi mais ne me posent guère de questions sur ce qui peut arriver après la mort, et que l’Eglise primitive nommait la naissance au Ciel. Cependant, la mort est un événement !
Non, en général, ils s’intéressent à l’organisation de leur vie. S’ils réclament une prière ou une messe votive, ce sera pour que mon frère soit guéri, pour que mes affaires réussissent, pour que mon mari – ou ma femme, si c’est un homme – veuille bien vivre avec moi, etc. Je donne alors des conseils, les conjoints se réconcilient parfois, et l’on commande une messe d’actions de grâce.
Voyez-vous, la préoccupation de la majorité est étrangère à la mort. On ne meurt pas ! Et ceux qui nient l’existence de l’âme ne sont pas seulement des athées.
J’ai fait l’expérience – non pas de la mort, puisque je suis parmi vous – mais de la fausse certitude que je serais fusillé par les Allemands. Je passai alors 24 heures dans une sérénité magnifique. On a peur de la mort lorsqu’elle risque de surprendre, d’arriver à l’improviste. Mais si l’on se trouve devant l’inévitable, tout change. Soudain les valeurs se transforment : les choses graves ne le sont plus, l’attitude devient sereine. J’ai éprouvé cela car deux révolutions traversèrent ma vie. Mais paradoxalement, nous vivons comme si la mort n’existait pas.
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Préface aux fidèles, rite de la coupe de Saint Jean l'évangéliste (27 décembre)
Mes bien aimés frères, Notre Seigneur jésus-Christ, en quittant ce monde, annonça à tous les croyants: voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru par Mon nom: ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles, ils prendront les serpents dans leurs mains, et s'ils boivent quelques poissons mortels, ils n'en éprouveront aucun mal.Le disciple bien-aimé du Christ reçut de César une coupe de vin empoisonné. L'empereur voulait savoir s'il était un dieu, un magicien ou un imposteur.
L’apôtre béni la coupe, le poison s'échappe sous forme de serpent et Jean le Théologien la boit sans péril louant la Triple Lumière.
Saint Ambroise nous enseigne que la bénédiction est supérieure à la nature, car elle transforme la nature.
Faisant donc mémoire de Celui qui puisa la connaissance des mystères ineffables dans le Coeur divin, et qui, comme tonnerre immatériel, proclame: « Dans le Principe était le Verbe », nous bénissons en ce jour solennel cette coupe ici présente, remplie du jus aromatique et enivrant des grappes de la vigne.
Nous vous demandons, frères, priez avec nous, afin que par le suffrage de saint Jean, le Verbe incarné de la très pure Vierge Marie exauce nos prières, prions le Seigneur.
Kyrié Eleison !!!
Pour que tous ceux qui goûteront à cette coupe bénie soient préservées à jamais des poisons et des morsures, de la haine, de l’envoûtement et des calomnies, prions le Seigneur.
Kyrié Eleison!!!
Pour que la peste, la famine, l’esprit languissant, l’accident et la mort violente soient écartés pour toujours, prions le Seigneur.
Kyrié Eleison.
Que la puissance bénissante de l’Esprit de Vérité et la révélation lumineuse du Verbe divin descendent et demeurent perdurable ment dans les convives de cette fête, demandons au Seigneur.
Accorde Seigneur
Et maintenant, nous te supplions, Père tout-puissant par ton Fils unique, envoie la bénédiction céleste de Ton Esprit sur cette coupe et sanctifie-la afin que tous ceux qui en goûteront soient protégés par T droite puissante et progressent dans Ton amour, en attendant le Second Avènement dans l’espoir de la vie sans fin, glorifiant sans se lasser le Père, le Fils et l’Esprit-Saint aux siècles des siècles.
Amen!!!
« icône de Saint Jean de Patmos, faites par Saint Jean de Saint Denis »
CONNAÎTRE L’ESPRIT-SAINT
par le Père Alexandre SCHMEMANN
Que signifie connaître l’Esprit-Saint, avoir l’Esprit-Saint, être en lui ?
La meilleure façon de répondre à cette question est de comparer la connaissance du Saint-Esprit à celle du Christ. Il va de soi que pour connaître le Christ, l’aimer, l’accepter en tant que sens ultime, teneur et joie de ma vie, je dois d’abord savoir certaines choses concernant le Christ. Personne ne peut croire en Christ sans avoir entendu parler de lui et de son enseignement, et c’est cette connaissance concernant le Christ que nous recevons par la prédication apostolique, par l’Évangile et par l’Église. Mais il n’est pas exagéré de dire que pour ce qui est du Saint-Esprit, cette séquence – connaissance concernant, puis connaissance du et enfin communion avec– est inversée. Nous ne pouvons rien connaître simplement concernant le Saint-Esprit. Même le témoignage de ceux qui l’ont vraiment connu et ont été en communion avec lui ne signifie rien pour nous si nous n’avons pas eu la même expérience. Que peuvent en effet signifier les mots qui, dans la prière eucharistique de saint Basile, désignent le Saint-Esprit : «...Le Don d’adoption, la Promesse de l’héritage à venir, les prémisses des biens éternels, la Force vivifiante, la Source de sanctification... » ?
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