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COMMUNION

 

 Je crois et je confesse, Seigneur,

que Tu es le Christ, Fils du Dieu Vivant,

venu en ce monde sauver les pécheurs dont je suis le premier.

Je crois aussi que ceci est Ton Corps très saint et très Pur, que ceci est Ton sang Vénérable et précieux.

Accepte-moi à Ta Cène mystique comme un convive,

ô Fils de Dieu,

car je ne  dévoilerai  pas Tes mystères à tes ennemis

et je ne Te donnerai pas un baiser comme Judas. Mais comme le larron,

je Te confesse :

Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Que la réception de Tes Saints Mystères, Seigneurs,

ne tourne point à mon jugement et à ma condamnation,

mais à la guérison de mon âme et de mon corps.

Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres en moi,

mais dis une seule parole et mon âme sera guérie.

DE LA COMMUNION FRÉQUENTE

Mgr Jean, évêque de Saint-Denis

 

La communion fréquente, même quotidienne, est conforme à l'enseignement des Pères de l'Église et aux Sacrés Canons.

L'Eglise primitive, ainsi que la majorité des Pères de l'Église, appelaient les fidèles à la communion fréquente et même quotidienne. Les Pères de l'Église, tels que Tertullien, Clément et Origène d'Alexandrie, saint Cyprien, saint Cyrille de Jérusalem, saint Ambroise, saints Hilaire de Poitiers, Chromacé d'Aquilée, Augustin, Cassien… voyaient dans les paroles de la prière dominicale : « Donne-nous aujourd'hui notre pain substantiel », en plus du pain terrestre le pain eucharistique de chaque jour.

 

Tous les Pères des premiers siècles conseillaient la communion quotidienne :

- Tertullien : « Les mains des Chrétiens touchent chaque jour le Corps du Seigneur » (P.L.t.1 ; col. 669).

- Saint Cyprien : « Les Chrétiens communient chaque jour, sauf faute grave ».

- Saint Clément et Origène d'Alexandrie parlent dans le même sens (P.G.t. IX ; col. 628 et T. XII ; col. 218).

- Saint Basile nous dit que les fidèles « communient jeudi, vendredi et dimanche et tous les jours de mémoire des Saints ». Il préfère la communion quotidienne et cite le cas des fidèles et des moines qui, le jour où ils ne peuvent pas se rendre à l'église, communient de leurs propres mains, chez eux (93ème épître, P.G.t.XXXII ; col. 484).

- Saint Jean Chrysostome, parlant du Sacrifice quotidien, regrette qu'on ne communie pas chaque jour (P.G.t.LXII ; col. 2889).

 

Mais déjà au IVème siècle la communion se raréfie. Saint Jean Chrysostome constate que certains Chrétiens ne communient qu'à l'Épiphanie, Carême et Pâques. 

En savoir plus télécharger le document

            "De la communion fréquente"

            

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