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Saint Irénée de Lyon

L’Orthodoxie occidentale

Mgr Jean, évêque de Saint-Denis

 

L’ignorance ou la méconnaissance de l’Orthodoxie durant les derniers siècles était presque totale. Un Français moyen avait plus de renseignements sur les mœurs des Africains, la culture chinoise, que sur la vie spirituelle de son voisin, son frère chrétien, héritier de la même culture gréco-latine : le croyant orthodoxe. Pourtant, ce monde orthodoxe ignoré représente, du moins numériquement, un tiers environ du christianisme global.

Depuis le Moyen Âge, les deux parties de la Republica christiana, l’Orient et l’Occident, sont séparés. Quelques exemples choisis parmi les personnalités les plus marquantes de cette longue époque prouveront jusqu’à quel point l’Orthodoxie fut méconnue.

En plein XVIe siècle, le célèbre helléniste Martin Kruse, de la Faculté de théologie mondialement renommée de Tübingen, se souvint tout à coup de l’existence - dans le passé - de l’Église orientale ; l’inquiétude envahit son esprit : pouvait-on trouver, se demanda-t-il, les derniers vestiges de cette branche du christianisme, œuvre de la mission de l’apôtre Paul ? Il presse son ami Stéphane Gerbach, membre de la mission diplomatique du Saint-Empire auprès de la Porte, de se renseigner : Athènes et les autres villes sont-elles encore debout. Peut-on trouver des représentants du reste du christianisme grec ? L’Évangile n’est-il pas définitivement effacé de la mémoire de la population...

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Qu’est-ce que l’orthodoxie française ?

Père Lev Gillet

 

En 1927, sous la protection du Patriarcat de Moscou, fut constituée à Paris la première paroisse orthodoxe de langue française. Elle fut placée sous le vocable de la Trans guration-et-Sainte-Geneviève, et le père Lev Gillet, prêtre romain devenu orthodoxe, en fut le premier recteur. Le fu- tur évêque Jean de Saint-Denis, Eugraph Kovalevsky, alors âgé de vingt- trois ans, fut élu membre permanent du Conseil paroissial et devint l’ami du père Lev Gillet. Ce dernier, plus connu par ses écrits publiés sous le nom de «un moine de l’Église de l’Orient», joua un rôle important dans la renaissance de l’orthodoxie occidentale, en mettant en rapport Monsei- gneur Winnaert et Eugraph Kovalevsky en 1936[1]

La profession de foi du père Lev Gillet, que nous publions dans son inté- gralité, est parue dans La Voie de février 1929 (le bulletin de la paroisse de la Trans guration-et-Sainte-Geneviève). Même si les circonstances et la situation ont quelque peu changé, ce texte reste d’une étonnante actualité.

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              Qu'est l'orthodoxie française?

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